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Mon Japon, c'est pas de la tarte.
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18 Nov 2009

La novice

Promenez-vous au Japon et vous serez surpris de voir les tenues les plus loufoques côtoyer les kimonos les plus éblouissants. Je pourrais ainsi sortir de ma maison en robe de chambre un bonnet de douche sur la tête, personne ne me regarderait bizarrement.
J’aime cette tolérance.
J’ai donc souhaité – motivée par une amie – offrir à mes filles la possibilité de parader en kimono dans la rue, sachant qu’elles ne susciteraient ni attroupement, ni curiosité mal placée. Je me rends dans un magasin spécialisé et je demande à voir ce qu’ils ont pour les enfants. Et là… on me sort des pièces magnifiques.
Les couleurs sont vives, mais pas criardes.
Les dessins sont d’une finesse remarquable.
On les veut ! déclarent mes jeunes accompagnatrices.
Combien ? je demande.
On me donne le prix. Je pense, ah… quand même (c’est pas donné).
Nous sommes sur le point de repartir les kimonos sous le bras – car j’ai cédé, vous l’aurez deviné – quand la vendeuse s’inquiète de savoir si nous avons un obi. Euh… non. C’est vraiment indispensable ? Les yeux de la dame me font comprendre que oui. De nouveau, elle sort de je-ne-sais-où de grosses boîtes en carton avec des ceintures magnifiques à l’intérieur.
Les couleurs sont vives, mais pas criardes.
Les noeuds, les torsades et les plis sont d’une délicatesse infinie.
On les veut ! déclarent mes jeunes accompagnatrices.
Combien ? je demande.
On me donne le prix. Je pense, ah… quand même (c’est pas du tout donné).
Je soupire, comprenant que la tenue sans la ceinture serait comme Bonnie moins Clyde. Va pour le obi ! Nous sommes prêtes à y aller quand la vendeuse, décidément consciencieuse, nous demande si nous avons le cordon qui doit s’enrouler autour du obi ainsi que le morceau de tissu qui doit déborder de celui-ci. Aïe, nous n’avons rien de tout cela et je commence à désespérer. Elle nous sort maints accessoires dans un tourbillon de ficelles et d’explications en japonais. J’ai envie de fuir, mais les filles sont subjuguées. Je suis piégée. De guerre lasse, j’accepte tout, plus 4 cordes supplémentaires, mais on verra les chaussures plus tard. Nous rentrons chargées comme des mules.
J’aurais dû me renseigner avant.
Quelle tare d’être novice !

This entry was posted on mercredi, novembre 18th, 2009 at 16:58 by Valentine SABOURAUD and is filed under Uncategorized. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed. Responses are currently closed, but you can trackback from your own site.

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