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7 Déc 2009

Carton rouge

Mais quelle idée j’ai eu de me lancer dans le Japanese Language Proficiency Test !
Malgré des heures de cours et de révision, j’ai l’impression que je ne décrocherai pas ce fameux certificat, inexploitable professionnellement parlant (le niveau 4 se rapproche d’un CP japonais) mais si doux pour l’ego du débutant… Cela dit, il m’aura beaucoup appris sur l’organisation des examens à la mode d’ici.

Tout d’abord, la convocation : elle précise mon nom, le numéro qui m’est attribué, le bâtiment où je dois me rendre, la salle qui m’accueillera et un plan d’accès à mon centre d’examen – en l’occurrence l’immense université de Chofu. Tous les horaires sont indiqués à la minute près, on me recommande même d’emporter mon bento.

Après avoir sué sang et eau pour trouver l’endroit (ce qui ne présage rien de bon puisque je suis censée maîtriser tout le vocabulaire des directions en japonais), j’entre donc dans une vaste pièce. Les tables sont propres et parfaitement alignées, les numéros sont bien visibles, le personnel en costume porte un brassard fluo marqué « staff », il est serviable et m’indique immédiatement où sont les toilettes (je salue intérieurement le bon sens pratique japonais).

A l’heure dite (toujours à la minute près, soit 9h45) : on commence.
Le personnel dépose les feuilles d’examen sur chaque table, puis il repasse dans les rangs pour distribuer le cahier d’exercices. Peut-être pensez-vous que chacun se rue alors sur sa copie, le stylo dégoulinant d’encre ? Non, trois fois non. Le personnel revient d’abord vérifier, place par place, que vous êtes bien la personne dont il a la photo sur sa liste. Il dévisage chaque candidat longuement et je me dis que j’ai une mine affreuse. Vous vous impatientez ? Tss tss… il faut encore écouter le CD dont la voix vous explique tout ce qu’il ne faut pas faire : copier sur le voisin (c’est mal), faire sonner son téléphone (c’est mal), mâcher du chewing-gum (c’est mal) ou sortir sans autorisation (ouh là c’est horrible). Et pas question de rigoler. A la première incartade, c’est carton jaune, ensuite c’est carton rouge et dehors. On annonce enfin qu’on peut commencer.
Ouf, j’allais m’endormir !

PS : J’ai essayé de copier sur ma voisine de 10 ans, mais elle était trop loin, quel dommage ! Je vous aurais raconté la suite du carton rouge.

This entry was posted on lundi, décembre 7th, 2009 at 17:17 by Valentine SABOURAUD and is filed under Uncategorized. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed. Responses are currently closed, but you can trackback from your own site.

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